Et pour terminer
un autre inconnu célèbre du début du siècle :
Augustin Joseph Louis Victorin TREBUCHON
Berger communal, fils aîné d'une fratrie de six enfants de cultivateurs, il anime les bals populaires avec son accordéon.
Il s'enrôle dans l'armée en Août 1914 bien que soutien de famille et donc exemptable.
Revenu en permission une seule fois en 1917 il disait ne plus vouloir retourner sur le front.
Agent de liaison, blessé deux fois, il monte en première ligne, le 11 novembre 1918, porter un ordre de repli des troupes pour la soupe prévue à 11h30. Il est fauché par une rafale de mitrailleuse à 10h45, 15 minutes avant le cesser le feu. Agé de 40 ans, reconnu comme un « bon soldat d'un calme remarquable, donnant à ses jeunes camarades le plus bel exemple d'une brillante attitude au combat », il sera le dernier soldat français tué à la Grande Guerre.
Un jardin à la mémoire d'Augustin TREBUCHON a été inauguré à Rothondes.