Sortez du train-train ordinaire, prenez un train extra-ordinaire...

La niouz n° 8/2018

SORTEZ DU TRAIN-TRAIN QUOTIDIEN, PRENEZ UN TRAIN EXTRA-ORDINAIRE...

... AVEC UNE BIELLE BÊTE : LA LOCO 141 TD 740

Cette bourlingueuse a connu une vie intense jusqu'à sa mise au rebut par la SNCF. Et elle a eu chaud aux fesses : alors que toutes les autres machines de sa série sont vouées à la démolition, cette locomotive est choisie pour figurer au musée du chemin de Fer de Mulhouse. En attendant sa restauration, malheureusement, elle reste à l’extérieur, livrée aux intempéries, et son état ne cesse de se dégrader. En 1981, la SNCF juge cette locomotive irrécupérable et décide de la vendre. L’Association du CFTLP (Chemin de Fer Touristique Limousin-Périgord)en fait l’acquisition en 1982. Les membres de l'Association se mettent au travail. Plusieurs milliers d’heures seront nécessaires pour la remise en état de marche. La chaudière est ré-éprouvée par le service des Mines en 1982 et la machine fait ses premiers tours de roues après plus de 15 ans d’inactivité.

Depuis sa construction, cette charmante enfant a parcouru plus d’un million de kilomètres. La décoration de la locomotive ainsi que la rame de voitures voyageurs tractée par cette machine sont conformes à celles du début des années 1950. Cette machine a été classée parmi les monuments historiques au titre de la préservation du patrimoine industriel par décret ministériel en 1987.

En vraie vedette elle a participé au tournage du long-métrage, sorti récemment, « Les gardiennes » éclipsant un peu, il faut bien le reconnaître, l’actrice principale Nathalie Baye.

PROCHAINE FOLLE SOIREE LABEL SOULAC ?

Le samedi 28 avril à partir de 20 h au Palais des Congrès de Soulac
AMBIANCE AMBIANCE et DÎNER POUR FÊTER LES 15 ANS DE L'ASSOCIATION !
réservez vite car le nombre de places est forcément limité.

LES BONS MOTS DE LA BELLE EPOQUE

Cette époque, bien sûr, ne fut pas toujours belle pour tout le monde. Le développement de l'industrie, les techniques nouvelles, provoquèrent exode rural, chômage et des conditions de travail (et de rémunération) dans les entreprises, souvent très difficiles (mécanisation, travail à la chaïne) malgré quelques progrès sociaux : lois réglementant le travail des enfants depuis 1841 et en 1906, sur le repos hebdomadaire (24 h après six jours de travail).
C'est peut-être pourquoi apparaissent à cette époque des mots malgré tout rigolos pour parler de sa fatigue.
C'est la bande des FLAGADA, FLAPI, RAPLAPLA ET RAMOLLO, apparus entre 1883 et 1902.

Prochaine Niouz le 1er Mai