Andrew TAYLOR STILL
Vous ne le connaissez pas ?
Moi non plus, avant de le rencontrer à son enterrement récent (1917) à 89 ans.
Cet américain a révolutionné la médecine à une époque où, aux USA, il fallait aux patients de l'endurance pour survivre : l'absorption de whisky figurait sur la plupart des ordonnances... ainsi que des dérivés du mercure et de l'opium.
En 1864, la mort de sa femme et de plusieurs de ses enfants lors d'une épidémie de méningite l'incite à chercher d'autres méthodes de soin, plus efficaces et respectueuses du corps humain.
Il s'inspire de traitements par les mains, de conceptions venant du magnétisme mais avec une connaissance précise de l'anatomie.
Sa méthode est modeste et respectueuse : comme Hippocrate il s'appuie sur les étonnantes capacités d'autoguérison du corps.
Le thérapeute n'est qu'un « mécanicien » qui permet à l'organisme de retrouver sa marche normale.
Il vient d'inventer l'ostéopathie (qui a pour but de restaurer toute perte ou restriction de mobilité) !
Et la première école de formation d'ostéopathes connait un grand succès dès son ouverture en 1892.