La niouz n° 11/2017

...DE LA CHASSE AUX BONNES AFFAIRES !

REOUVERTURE DE LA BOUTIQUE DE LABEL SOULAC
Nos couturières vous y attendent tous les week-ends pour vous proposer les costumes qu'elles ont créés et les accessoires Belle Epoque indispensables pour être en accord avec la fête.

WANTED

Venez-donc nous donner un petit coup de main pour monter les décors ou garder les entrées du centre-ville pendant 2 heures seulement.
Contactez Séverine, notre délicate Chargée de Mission, au 09 75 43 07 29
ET À BIENTÖT

RESERVATIONS 

SPECTACLES DES VENDREDI ET SAMEDI SOIRS

UN SOIR A BUENOS AIRES

ENTREZ DANS LA DANSE

Dès maintenant auprès du Bureau d'Information Touristique de Soulac (ex-Office de Tourisme)
ou à Label Soulac 09 75 43 07 29

LES INCONNUES CELEBRES DE LA BELLE EPOQUE

ALICE GUY, première femme cinéaste de l'Histoire

Qui connaît cette française ? Pas grand-monde
Née en 1873, elle décédera aux USA en 1968.
Réalisatrice et productrice de films (un millier, dont seulement 10% ont échappé à la destruction), née au Chili des amours illicites de Mme GUY avec un indien Mapuche, elle est élevée en Suisse.
De formation sténo (métier exclusivement masculin à l'époque), elle est engagée par Léon GAUMONT. Cet ingénieur trentenaire crée sa société de production de caméras et appareils de projection. L'image animée révèle la vocation d'Alice GUY et dès 1896 elle réalise son 1er film. Malgré l'hostilité de ses collaborateurs, GAUMONT la nomme directrice du service des prises de vues. Elle travaille 12 heures par jour, choisit les comédiens et les décors, met en scène des petits films (dont un très audacieux Mme a des envies et le 1er film péplum La vie du Christ en 1906).
Elle épouse un opérateur en 1907 ; mandatés par GAUMONT, ils partent aux USA.
En 1910 Alice crée son propre studio de cinéma et devient la 1ère femme réalisatrice de films aux USA.
Elle enchaîne le tournage d'un film par semaine ! Avec un instinct visionnaire, elle demande à ses actrices d'être naturelles (à l'opposé du jeu théâtral de l'époque) de se démaquiller et de jouer sans texte, en improvisation. En 1916 elle met en scène une jeune femme aux cheveux courts, en salopette, qui marche pieds nus... C'est d'une grande modernité ! Les médias l'adorent !
Des placements risqués la ruinent. Elle regagne la France en 1922. Le monde du cinéma l'oublie, sa carrière s'arrête, la postérité lui échappe. Pourtant, en 2001, c'est un grand cinéaste américain qui saluera « une réalisatrice exceptionnelle, d'une sensibilité rare, avec un regard incroyablement poétique et un instinct formidable. Et pourtant elle a été oubliée par l'industrie qu'elle a contribué à créer. » (Martin Scorsese)